Chroniques

Plongé d'entrée de jeu dans l'univers onirique du personnage principal, le spectateur a le privilège de suivre cette petite aventure de manière subjective. Recours évident dirons-nous, pour retranscrire le rêve à l'écran. Cela dit, la mise en scène de Michel Gondry ne s'arrête pas là. En effet, l'utilisation de décors "en carton" permet également de suggérer une vision enfantine des évènements.
Ces deux mondes se conjuguent à merveille pour faire apparaître l'idée qu'avec un peu d'imagination, on peut passer outre les échecs et/ou la monotonie de la vie. Cependant, à trop forte dose, le risque est de ne plus pouvoir discerner le vrai du faux, et d'être en décalage avec la réalité.
Michel Gondry fait donc part de cette réflexion (ici abrégée bien sûr), tout en offrant des références visuelles qui n'échapperont pas aux fans, pour leur plus grand plaisir. En effet, on peut reconnaître entre autre un clin d'oeil au clip d'"Everlong" de Foo Fighters, ou à celui de Björk, "Bachelorette", signés par Michel himself.
"La Science des Rêves", film-jeu (trouver les références issues des clips du Réalisateur), et film à portée réflexive à la fois, à consommer sans modération.